Nous sommes trois étudiantes de troisième année au baccalauréat en enseignement au préscolaire et au primaire de l'Université de Sherbrooke. Nous vous présentons ici notre blogue littéraire que nous avons créé dans le cadre de notre cours de français, langue de communication. Vous y trouverez ici une sélection de livres s'adressant aux élèves du deuxième et du troisième cycle du primaire.

mardi 3 décembre 2013

Le chevalier et le dragon, de Mélissa Anctil

Qui aurait cru que de nos jours, on continue d'adapter l'histoire de Roméo et Juliette du célèbre William Shakespeare? Oui, je suis d'accord, le livre que je vous présente n'a pas pour histoire un amour impossible qui finit par la mort tragique des deux personnages principaux... Oh, j'espère que je ne vous ai pas vendu la mèche...

Source Soulières éditeur
Le chevalier et le dragon raconte l'histoire d'une amitié sincère qui à la base n'aurait pas lieu d'être. Dans quel monde les chevaliers et les dragons sont-ils amis? Dans ce petit roman de 66 pages, on fait la rencontre de deux personnages qui n'ont en apparence rien en commun, mais qui désirent faire autre chose que ce à quoi ils sont destinés depuis leur naissance. Ils se rencontrèrent dans la forêt, alors qu'ils fuyaient leur famille respective. D'abord choqué de trouver leur ennemi juré devant eux, les deux personnages se lieront vite d'amitié. Ils ont enfin trouvé quelqu'un qui les comprenait! Ils vont vite faire fit de leurs différences et utiliseront les talents de chacun pour sauver la vie de l'autre. Au cours de l'histoire, on voit une belle relation d'amitié se développer et cela peut nous faire penser à des relations que nous avons nous-même vécus. Le roman contient quelques illustrations qui aident le jeune lecteur à bien comprendre la scène et les émotions des personnages. Elles sont rigolotes et m'ont décroché quelques petits sourires.

Je suggère ce livre aux élèves du début du 2e cycle qui commence à lire de courts romans. En effet, les images permettront aux élèves de  se faire des images mentales de l'histoire, ce qui fera une belle transition entre les albums qu'ils ont lus au premier cycle et les romans sans image qu'ils vont lire plus tard. De plus, le vocabulaire utilisé est simple, ce qui facilitera la compréhension globale des élèves. Le thème des chevaliers et de l'amitié plaira aussi aux jeunes lecteurs. 

Je donne à ce roman du début 2e cycle un 4/5. 

Anctil, M. (2013). Le chevalier et le dragon (Ill par Philippe Germain). Saint-Lambert (Québec): Soulières éditeur.

Méto 1 - La maison, d'Yves Grevet

Avant tout, il faut savoir que c'est un livre que vos garçons de 5e et 6e année vont adorer! Ceux qui ont un certain goût pour la lecture vont dévorer ce roman en un temps record! 

Source Éditions Syros
Méto raconte l'histoire du personnage du même nom vivant dans une maison de garçons dans laquelle les enfants sont encadrés de façon très stricte et où grandir est quelque chose de mal vu. Chaque jour, les enfants doivent suivre un horaire fixe et doivent manger d'une certaine façon (une bouchée à la minute) et sont punis en se faisant envoyer au frigo (endroit très froid où ils doivent rester quelques jours). 

Quand j'ai eu le livre, j'avais beaucoup d'attente, car une libraire (Emmanuelle Rousseau) est venue nous faire une présentation d'oeuvres jeunesses dans un de nos cours à l'université et elle nous a présenté Méto comme étant son coup de coeur. Elle nous l'a présenté avec tellement de passion et d'enthousiasme que je croyais que ce livre allait changer ma vie! J'ai eu la chance de gagner un livre de mon choix à la fin de la conférence et j'ai choisi le fameux Méto. Dès que je l'ai reçu, j'ai ouvert la première page et je me suis mise à lire. J'ai trouvé que ce livre était bon: l'histoire est cohérente, même si elle est assez spéciale, et on finit par s'attacher aux différents personnages. Puis, on nous met rapidement en contexte pour que l'on comprenne bien l'univers dans laquelle se trouve cette maison. L'auteur nous donne ainsi le goût de poursuivre la lecture, malgré quelques longueurs dans le récit. En effet, quand j'ai commencé la lecture, j'étais vraiment captivée, mais déjà après le 2e chapitre, je trouvais que les journées à la maison se ressemblaient et que l'histoire avançait vraiment lentement. On sent qu'il va se passer quelque chose, mais rien n'avance, ou ça avance très tranquillement. Par contre, les deux derniers chapitres sont assez complets en terme d'action et de changements de situation. Je ne vous raconterai pas trop l'histoire, parce que le livre en vaut la lecture!

Ce roman parle de solidarité entre les enfants qui veulent mieux que ce qu'ils ont, qui veulent savoir ce qui se passe "après" et qui décident ensemble de se tenir debout devant les plus grands pour défendre ce en quoi ils croient. Une certaine force ressort de ses passages de rébellion, mais on peut aussi y ressentir une triste réalité d'enfants qui ont grandi sous les menaces et les punitions, et que même en période de rébellion, ils reproduisent la même chose qu'ils ont subi, parce qu'ils ne connaissent pas autre chose. 

Comme mentionné plus haut, je suggère ce livre aux élèves du 3e cycle, et plus particulièrement aux garçons: pour une fois qu'il y a des livres adressés aux garçons! Le livre est aussi un peu gros pour un élève du primaire qui n'a pas un goût développé pour la lecture, c'est pourquoi je le suggère aux bons lecteurs de vos classes!

Je donne à ce roman la note de 4/5. 

Grevet, Y. (2008). Méto - La maison. Paris: Éditions Syros. 

lundi 2 décembre 2013

Le Roi-Grenouille ou Henri-le-Ferré, des Frères Grimm

Source decitre
Le Roi-Grenouille ou Henri-le-Ferré est une histoire des frères Grimm, deux grands auteurs  allemands de contes du XVIII siècle. On raconte ici l'histoire d'une princesse allant à une fontaine pour se changer les idées et qui y perd une boule d'or lui étant très chère. Elle y fait alors la connaissance d'une grenouille qui lui propose d'aller récupérer la boule au fond des eaux en échange d'une promesse: la princesse devra promettre de partager sa vie avec la grenouille. La princesse accepta, mais au moment où elle récupéra sa boule, elle retourna au château en oubliant la pauvre grenouille. Celle-ci décida donc de se rendre au château par ses propres moyens. Pendant ce temps, le Roi, en entendant l'histoire, ordonna à sa fille de tenir ses engagements envers la grenouille qui l'avait aidée. Prise de colère, la princesse jeta la grenouille  contre le mur de sa chambre et celle-ci se transforma en prince. Il lui expliqua qu'il avait été victime d'un sort et elle seule pouvait le délivrer de sa vie de grenouille. Au matin, le prince amena la princesse visiter son royaume. 

Je dois avouer que c'est plus pour les illustrations que pour l'histoire que j'ai sélectionné ce conte. Toutes les illustrations sont faites de papiers découpés et hachurés. Cela donne un effet trois dimensionnel très réussi. Cela m'a aussi amené à porter une attention particulière aux détails que je ne remarque pas la plupart du temps, en me disant: "Wow, mais comment l'illustratrice a-t-elle pu faire de tels détails avec du simple papier?". En effet, l'illustratrice réussit, avec très peu de choses, à rendre les images claires et très compréhensives. J'aurais très envie de tenter de faire un projet du même genre avec des élèves, c'est-à-dire d'illustrer un conte que l'on pourrait lire à des plus jeunes par exemple. Je confierai cette mission aux élèves du troisième cycle parce qu'ils sont plus aptes à utiliser cette technique, dû à une meilleure dextérité, un meilleur soucis du détail et une plus grande patience que les plus jeunes. 

Par contre, pour ce qui est de l'histoire, je trouve qu'elle manque de détails et de liens entre les événements afin que l'histoire suive un fil conducteur fluide. En effet, pour ma part, j'ai de la difficulté à concevoir que la princesse qui voit la grenouille se transformer en prince accepte d'aller visiter le royaume du prince dès le lendemain de leur première rencontre, alors qu'elle ne le connait pas du tout. Puis, il y a aussi le serviteur du prince qui se trouve directement à l'entrée du château de la princesse comme par hasard pour les amener au royaume du prince. 
Après l'avoir lu plusieurs fois et avoir regardé sur internet la version originale du conte, je me suis rendue compte que c'était bien celle-ci que j'avais sous les yeux dans cet album. J'ai été surprise, car je trouvais qu'il manquait vraiment quelque chose pour rendre l'histoire intéressante. Certes, il y a une morale intéressante qui se dégage de ce conte, mais l'histoire en tant que telle ne m'a pas envoûtée du tout.

Il pourrait être intéressant de travailler ce livre en le comparant à une histoire que les jeunes connaissent, c'est-à-dire La Princesse et la Grenouille, de Walt Disney. Cette dernière est en fait inspirée du conte Le Roi-Grenouille. En comparant différentes versions d'une même histoire, les enfants peuvent être amenés à trouver une nouvelle variante au conte, ce qui pourrait être un beau projet à présenter à des élèves du 3e cycle. Le niveau de lecture est cependant propice à des élèves du 2e cycle, mais ce n'est pas la lecture en soi que je travaillerais avec ce conte. D'autre part, je crois que les filles vont être plus tentées de lire un livre comme celui-ci, car les histoires de princesses et de princes les intéressent généralement plus que les garçons. 

C'est le livre est ainsi celui qui se situait dans ma zone d'inconfort. J'ai effectivement trouvé l'histoire difficile à comprendre car, selon moi, il manquait peut-être certains détails pour faciliter la compréhension des actions des personnages. Il serait intéressant de travailler les arts plastiques avec une oeuvre comme celle-ci, mais ce n'est pas quelque chose avec lequel je me sens à l'aise encore. C'est donc pour relever un défi personnel que j'ai choisi d'acheter ce livre. 

Je donne à ce conte la note de 3/5.

Grimm, W, Grimm J. (2013). Le Roi-Grenouille ou Henri-le-Ferré (Ill. par Sara). Paris : Éditeur Le Genévrier.

jeudi 28 novembre 2013

Monstres en vrac, d'Élise Gravel

Un autre chef d'oeuvre d'Élise Gravel qui nous plonge encore une fois dans son univers de bêtes poilues, puantes, douces, moustachues, mais qui ont l'air si attachantes! Encore une fois, les illustrations de l'auteure font ressortir l'oeuvre du lot et viennent nous accrocher. Lorsque j'ai aperçu le livre, il était avec une cinquantaine d'autres œuvres jeunesses, mais je n'ai pas pu m'empêcher de le sortir de l'étagère pour le feuilleter. J'avais déjà entendu parler des livres d'Élise Gravel, mais je n'en n'avais jamais eu un entre les mains. Que ce livre est dynamique! Les couleurs, les formes, les expressions des personnages.... wow! J'ai vraiment eu du plaisir à contempler les images et lorsque je me suis mise à lire, je suis tombée en amour avec le style.

Source Éditions 400 coups
Je vous le décrirais comme un album, car les images viennent vraiment donner un sens au texte et lui donne vie. Même si on ne raconte pas une histoire en particulier, on y présente différents monstres les plus cocasses les uns que les autres. Au fil des pages, nous faisons la rencontre de nouveaux monstres avec leurs caractéristiques physiques, psychologiques et des habitudes rigolotes. En lisant ces pages, je me suis même surprise à me dire dans ma tête : "Ohhhhh, j'aimerais tellement avoir un monstre comme celui-là!!"

À la fin de l'album, on propose au lecteur de se créer son propre monstre! C'est à ce moment que j'ai compris que ce livre n'allait jamais retourner dans l'étagère dans laquelle je l'ai trouvé. Il y a tellement de possibilités à faire avec des élèves en classe! Nous pouvons faire des arts comme du français, en passant par des mathématiques si nous voulons créer un terrain de jeu à l'échelle pour notre monstre ou encore une chambre. En arrivant chez moi, je n'ai pas pu m'empêcher de sortir le livre de mon sac pour le montrer à mes colocataires qui ont trouvé l'idée super!

Certaines pages peuvent être un peu chargées, mais ça ne jure pas avec le style plus "brouillon" (écriture sur papier quadrillé) donné à l'oeuvre. C'est un livre que je lirais aux élèves et que je mettrais disponible en consultation par la suite. Pour les élèves ayant plus de difficultés à lire, le fait de l'avoir déjà exploré ensemble l'aidera à se repérer dans ce livre où la structure de chaque page peut différer. C'est un livre que l'on pourrait utiliser au deuxième cycle comme au troisième cycle, dépendant de l'approche de l'enseignant. 

Je donne à cet album un 4.5/5!

Gravel, E. (2013). Monstre en vrac. Québec: Éditions 400 coups.

Le loup de la 135e, Rébécca Dautremer

Une reprise du conte du Petit chaperon rouge en version moderne, voilà ce que nous propose le livre Le loup de la 135e. 

J'ai toujours beaucoup aimé les contes classiques, d'un autre côté, je suis moins à l'aise avec les contes qui ont été réécrits puisqu'ils changent un peu l'histoire d'origine. L'album que je vous présente est donc celui que j'ai acheté au Salon du livre. Je l'ai acheté parce que je suis moins portée à aller vers les contes réinventés. 

Malgré les idées que je m'étais faites, j'ai adoré cet album. En fait je trouve qu'il est beaucoup plus adapté à la réalité des enfants d'aujourd'hui. J'ai beaucoup ri en lisant ce livre et j'ai eu du plaisir autant à lire le texte qu'à regarder les images qui sont merveilleusement bien dessinées.

Le loup de la 135e raconte l'histoire d'un petit garçon qui doit traverser la ville de New-York pour aller porter de la nourriture à son grand-père. En chemin, il croise un homme qui lui propose de faire une course. L'homme prendra la voie souterraine tandis que le garçon, lui, se promènera dans les rues. Qu'arrivera-t'il ensuite? C'est à vous de le découvrir...
Source: Éditions du Seuil

Ce livre s'adresse aux élèves du troisième cycle. Même s'il ne contient pas beaucoup de texte, il n'est pas simple à comprendre. De plus, il y a un message d'intimidation derrière ce livre. Les petits auraient probablement de la difficulté à le décoder. Dans ce livre, il y a environ 3 ou 4 phrases par page et souvent il y a des pages simples ou même doubles où il y a que des images. Par contre, même sans texte, ces images parlent beaucoup. Elles sont très réalistes et il est possible d'y voir plusieurs éléments.

Il est possible d'utiliser ce livre pour ,bien sûr, traiter des contes, mais aussi pour faire de l'analyse d'images ou même en enlevant le texte du livre, il pourrait être très intéressant de travailler avec les livres sans texte. Évidemment ce livre peut aussi être utiliser pour traiter de l'intimidation.

Pour toutes les raisons que j'ai mentionnées plus haut, j'accorde la note de 4 étoiles sur 5 au livre.
 
Dautremer, R. (2008). Le loup de la 135e (Ill. par A. Leboeuf). France: Éditions du Seuil.




lundi 25 novembre 2013

L@ m@lédiction, d'Alain M. Bergeron

Je vous présente un petit roman de 69 pages tout simplement sympatique. Vous savez, le genre de livre sur lequel vous tombez et quand on vous regarde le lire, on peut discerner un sourire un peu idiot... Ouais, vous savez de quoi je parle!

Source soulieresediteur 
Ce petit roman vient nous toucher, car peut importe l'âge que nous avons, nous avons tous déjà fait face à une situation semblable quand nous avons commencé à utiliser une plate-forme web de messagerie... Oui oui, je vous parle bien sur des fameuses chaînes de lettres... De Marie Rouge à la petite fille qui a le cancer et qui reçoit de l'argent pour chaque courriel transféré en passant par l'adolescente qui s'est fait frappée par un homme qui conduisait avec des facultés affaiblies, nous nous sommes tous retrouvés un jour (ou pas) devant notre écran d'ordinateur en se disant... Est-ce que je l'envoie? Vais-je pouvoir sauver cette petite fille atteinte d'un cancer ULTRA rare? Vais-je vraiment me réveiller avec des pustules partout dans le dos ainsi qu'uniquement 2 dents dans la bouche demain matin si je ne transfère pas ce courriel à 50 de mes amis (et plus!!) ? Je vous vois déjà sourire en vous reconnaissant dans certains de ces exemples...

En fait, le livre raconte l'histoire de Dominic qui, un soir, reçoit un courriel mystérieux de son ami et décide de l'ouvrir. Malheur, il fait face à sa première chaîne de lettre, qui raconte l'histoire terrible de la malédiction de Latmi Rocher qui vient te trouver dans ton lit le soir, après que tes parents se soient couchés, pour te faire peur et même te tuer si jamais tu ne transfères pas la chaîne à plusieurs de tes amis (il y a même le barème de 4 personnes ou moins, 5 à 8 personnes, 9 à 16 personnes, etc. C'est tout simplement génial!). Dominic retournera en classe le lendemain matin et devra faire face à celui qui lui a envoyée la chaîne maudite ainsi qu'à tous ceux à qui lui-même l'a envoyé, qui sont aussi terrorisés. Vont-ils se sauver de la malédiction qui pèse sur eux?

J'ai beaucoup aimé les illustrations de Sampar, simples, mais qui témoignent très bien des émotions des personnages. En effet, je suggère ce livre aux élèves du deuxième cycle qui ont de la difficulté à lire des romans, puisqu'ils ont de la difficulté à se faire leur propre images de l'histoire dans leur tête. Ainsi, les illustrations de Sampar peuvent aider ces élèves à mieux comprendre l'histoire en ayant un bon soutien visuel de ce qu'on l'air les personnages, ce qu'ils vivent et comment ils se sentent. Par contre, ce livre peut très bien convenir aux gens plus vieux. J'ai personnellement amené ce livre à quelques de mes amis universitaires qui me l'ont rendu avec un gros sourire aux lèvres. On se reconnait tous à quelque part dans l'histoire de Dominic. 

Je donne à ce petit bijou un 5/5, il m'a tout simplement charmée! 

M. Bergeron, A. (2011). La malédiction (Ill. par Sampar). Saint-Lambert (Québec): Soulières Éditeur.

dimanche 24 novembre 2013

L'école est finie, Yves Grevet

Yves Grevet est bien connu pour la trilogie Méto puisqu'il en est l'auteur. Cependant, il a aussi écrit d'autres romans dont L'école est finie.
Source: Mini Syros
        Dans ce roman, il est question du système d'éducation utilisée en 2028. Les élèves travaillent pour de grandes entreprises. Par exemple, les deux personnages principaux travaillent respectivement pour Jardins et Maisons et Speedfooding. Dans ces deux différentes écoles, il n'y a pas de cahier d'exercices ni de manuel. Les élèves font du français et des mathématiques en lisant le catalogue du magasin et en calculant les rabais sur les articles. De plus, il n'y a pas d'examen ni de bulletin , les jeunes reçoivent des bons de réduction à la fin de la semaine selon leur bon travail.
J'aime beaucoup ce petit roman puisqu'il permet aux élèves de se faire une opinion sur le système scolaire puisqu'il est aussi question d'écoles privées payantes et d'écoles clandestines dans le roman. C'est donc dire que ce livre permet aux élèves de réfléchir et il pourrait même être possible de faire un débat suite à la lecture du roman. De mon côté, j'ai apprécié ce livre puisqu'il m'a aussi permis de réfléchir. Lors de ma lecture, j'ai eu un mélange d'émotions, parfois j'étais fière de notre système d'éducation et d'autres fois je trouvais que l'auteur avait vraiment mis le doigt sur certaines lacunes ce qui me rendait triste.
Ce roman s'adresse aux élèves du 3e cycle puisque bien qu'il ne soit pas très volumineux, il contient seulement 48 pages, le vocabulaire est parfois un peu complexe car il s'agit d'un roman français. De plus, comme ce dernier porte beaucoup à réflexion, il touche un public plus âgé.

De mon point de vue d'adulte, j'ai beaucoup aimé ce livre puisqu'il est teinté d'humour et de clins d'œil du système scolaire. Je lui donne donc la note de 4 étoiles sur 5

Grevet, Y. (2012). L'école est finie. France: Mini Syros